Première soirée de travail « Pas sans le corps », vers les J50
La rencontre avec le sexuel, pour tout sujet, est toujours une effraction et les recours inconscients et fantasmatiques pour voiler le trou de la structure, toujours singuliers. Avant même toute rencontre de sexe, le troumatisme est déjà là. « C’est le sexuel lui même qui est un attentat, qui est traumatique de n’être inscrit nulle part dans l’être humain comme instinct ». (1) Si ce Réel conditionne l’indicible et l’impossible d’un rapport entre les sexes, les êtres humains n’ont de cesse de vouloir le faire exister. L’ordre langagier les en sépare pourtant radicalement ! Tout ce qui touche au sexuel attente à une signification sexuelle (2) là où pourtant elle relève d’une signification toute autre, non sans lien avec une effraction première qui a laissé une marque dans le corps. L’engagement dans une sexualité avec un partenaire – le consentement à une rencontre de sexe – relève pourtant toujours d’un pari (3) avec son lot de surprises – et parfois la mauvaise rencontre. En rien ce consentement ne garantit une place dans le rapport. Au mieux, il ouvre à du nouveau.
(1) Laurent Dupont, Arguments Part 1, Vers les J50, Printemps 2020
(2) Sophie Gayard, Reminiscence, Boussole clinique, Vers les J50, septembre 2020
(3) Cf. Clotilde Leguil, Consentir n’est pas céder, Boussole Clinique, Vers les J50, septembre 2020.
Préparée par un cartel : C. Doucet, E. Borgnis-Desbordes, J. Prioult, M. Peoc’h, plus un H. Bonnaud.
Informations
En visioconférence (Zoom). 100 places maximum.
Inscrivez-vous à l’adresse suivante : mgrollier@orange.fr (merci d’inscrire « Ce qui attente-a / inscription » en objet de votre mail).