L’institution se réfère à la règle, au cadre, à la stabilité pour accueillir les sujets qui lui sont confiés ou y ont recours. Or, les professionnels sont souvent désemparés par ce qui déborde, en particulier lorsque ce qui se manifeste lève le voile sur la sexualité. La libido, structurelle chez l’humain et inéliminable, traverse la vie institutionnelle de façons diverses. Comment se débrouille-t-on de cette « affaire » si peu abordée, mais qui anime pourtant la vie de chacun ?

Le sexuel est difficile à penser, a fortiori lorsque le cadre institutionnel prescrit de limiter la pulsion. Lorsque l’institution ne se donne pas les moyens d’analyser son embarras, elle risque de créer des empêchements qui, poussés aux limites de l’angoisse, produiront des manifestations symptomatiques variées, parfois dramatiques. Plus l’institution veut contrôler, plus elle refoule sa vocation d’accueil au profit de la morale ou du maintien de l’ordre.

Comment envisager, au cas par cas, dans l’échange entre professionnels, ce qui permettrait de dépassionner les représentations et les traitements de la sexualité dans les institutions ?

C’est ce que nous mettrons au travail lors de cette journée d’étude du 27 septembre, avec des professionnels qui nous présenteront leur expérience clinique.

Jérôme Lecaux, psychanalyste, membre de l’Ecole de la Cause freudienne et directeur du CPCT de Lyon, et Lauriane Adam, professeure de philosophie, nous apporteront leur éclairage.

Informations

Atelier des arts vivants, 8 rue des Bordagers – 53810 Changé.

Entrée 15 euros, étudiants et demandeurs d’emplois 10 euros,

Contact : acfvlb.laval@orange.fr, Claire Zebrowski.