Séminaire clinique de Tours
Argument de Angèle Terrier, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP :
Mon propos tournera autour de l’accueil du symptôme de l’enfant toujours différent de la demande de ses parents et de la nécessité de lieux et de liens souples pour que la rencontre analytique opère. Bien souvent ce qui conduit des parents à consulter est une souffrance qu’ils identifient et qui les angoisse. Réceptionner cette demande et s’en faire partenaire est capital pour qu’un espace de parole puisse s’ouvrir pour un enfant. Seulement le symptôme de l’enfant lui est propre et n’est jamais conforme à ce qui préoccupe les parents. Rabattre le symptôme de l’enfant sur la demande des parents produit une fermeture. En revanche, desserrer le discours dans lequel un enfant se trouve coincé, peut ouvrir le chemin de son désir. Certains dispositifs institutionnels sont particulièrement propices à la mise en place de cette offre qui n’opère qu’avec le désir du praticien. Particulièrement dans les cas où les parents sont eux-mêmes en panne pour parler de leurs enfants. En effet, dans les institutions, il n’est pas rare de rencontrer des parents en difficulté pour parler de ce qui les conduit à consulter. Dans ce cas les inventions institutionnelles d’orientation lacanienne ont toutes les chances d’opérer avec souplesse et de permettre un espace d’énonciation pour ces familles.
Informations
Université de Tours, rue des Tanneurs, entrée Z, RDC, amphi 1
inscription en ligne sur weezevent :
https://my.weezevent.com/laccueil-du-symptome-de-lenfant-en-institution
ou sur place 5/10 euros