Sous le titre, « Les voies de la parole », Sophie Gayard, AE de l’École Une, nous a offert ce samedi une formidable après-midi de travail, en nous proposant un nouvel éclairage sur son témoignage de passe.

L’équivoque permet de « toucher à la jouissance », « ruine le sens », fait résonner le hors sens, et opère par effet de trou. « Il faut bien un trou pour que quelque chose résonne, c’est le principe même des instruments de musique et des multiples formes de leur caisse de résonnance ! ».

Dans cette perspective, c’est le corps qui est trou où résonnent quelques signifiants. Alors, à la question de savoir s’il est possible de dire quelque chose de ce corps-là, Sophie Gayard laisse place à ce que seuls les artistes nous permettent d’entendre. Elle cite « deux lignes et demie » de poésie avec Flaubert, dans Madame Bovary : « La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles ».

Anne Colombel-Plouzennec

Informations

En visioconférence.

Cliquez ici pour vous inscrire !

Participation aux frais : 8 euros