Présentation du cas Hans : une lecture logique
Cette première soirée sera l’occasion de présenter Hans, et de travailler les chapitres XII et XIII du Séminaire. Dans le chapitre XII « Du complexe d’œdipe », Lacan, pas à pas nous montre comment est articulé pour Hans le complexe d’Œdipe. Hans s’engage dans la dialectique de l’Œdipe sur le plan imaginaire, le plan du leurre. Dans son monde imaginaire Hans a affaire à un double de lui-même puis la castration intervient dans le monde imaginaire de Hans et permet ainsi la stabilité des éléments imaginaires dans le symbolique « où se fixe leur constellation » [2]. Dans le chapitre XIII, « Du complexe de castration », Lacan nous invite à nous interroger avec lui, sur ce qui met un terme à cette relation de leurre dans laquelle se trouve Hans dans la relation avec sa mère. Le pénis de Hans commence à devenir quelque chose de réel. Aussi devons-nous examiner, dans le cas de Hans la relation entre ce fait et l’apparition de l’angoisse. Hans se trouve aux prises avec d’un côté le jeu imaginaire du leurre phallique et de l’autre avoir quelque chose de réel à présenter. L’issue de cette situation est le complexe de castration qui reprend sur le plan imaginaire tout ce qui est en jeu avec le phallus [3]. Lacan entend nous montrer en quoi.
Françoise Pilet
[1] Freud S., « Remarques sur un cas de névrose obsessionnelle », Cinq psychanalyses, Paris, PUF, 2003, p. 93-198.
[2] Lacan J., Le Séminaire, livre IV, La relation d’objet, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1994, p. 212.
[3] Ibid., p. 227.
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Pour travailler les textes en cartels, se renseigner auprès de Solenne Albert, déléguée aux cartels pôle de Nantes, Saint-Nazaire, Vannes et Lorient.
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