Pas sans le corps : « Viser le vivant »

Patrick Monribot

psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP

Conférence suivie d’une conversation avec la participation de 

Anne-Marie Lemercier, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP

Le bureau de Rennes de l’ACF en VLB nous propose de poursuivre le travail d’étude sur le corps en invitant Patrick Monribot, psychanalyste dans la région de Bordeaux, membre de l’École de la Cause freudienne et de l’Association mondiale de psychanalyse.
Dans sa conférence, il nous convie à un parcours mettant le cap sur le vivant.
En voici l’argument.
Sophie Lemoine

Si la psychanalyse contemporaine n’est pas assimilable à une psychothérapie, on le doit à son impact sur le vivant, préféré à la quête d’une vérité qui donnerait sens à l’existence. L’important n’est pas que l’analysant soit friand de sens, chose bien légitime, puisque la vérité est aussi appétissante pour lui que le miel pour la mouche. L’important, c’est que l’analyste soit friand de vivant, au point d’en faire une boussole de sa pratique.
La question est alors posée de savoir ce qu’est le corps comme tanière du vivant. Cette question n’est pas simple, du moins si on ne donne pas un peu de chair à des notions théoriques. La réponse est d’autant moins évidente que corps et vie ne font pas toujours bon ménage.
Je vous propose à cette fin un chemin personnel, comme analysant et comme analyste : une sorte de parcours qui m’a instruit sur les liens pas si naturels du corps et du vivant.
Patrick Monribot