Pépites de Cartels

Rentrée des cartels et conversation avec Ariane Oger membre de l’ECF et déléguée aux cartels du bureau du pôle de Rennes de l’ACF en VLB.

Étudier la psychanalyse est un travail, le travail. Jacques-Alain Miller précise : « le travail de l’École […] passe par le cartel – non par le séminaire, la conférence, le cours [1] ». Le cartel est un lieu où il convient d’être actif, de s’avancer dans l’étude.

Travail est donc ce dont il s’agit, travail signifiant utilisé à de nombreuses reprises par Jacques Lacan dans son Acte de fondation définissant le propre d’un cartel : « Pour l’exécution du travail, nous adopterons le principe d’une élaboration soutenue dans un petit groupe. Chacun d’eux (nous avons un nom pour désigner ces groupes) se composera de trois personnes au moins, de cinq au plus, quatre est la juste mesure. PLUS UNE chargée de la sélection, de la discussion et de l’issue à réserver au travail de chacun. [2] »

Le cartel est un groupe au destin éphémère d’une durée d’un an, renouvelable une fois où chacun s’engage activement en quête d’un savoir qui peut advenir comme une fulgurance, un éclair comme le précise J. Lacan : « Savoir quelque chose, n’est-ce pas toujours quelque chose qui se produit en un éclair ? […] le savoir, c’est ça – on vous présente des choses qui sont des signifiants, et, de la façon dont on vous les présente, ça ne veut rien dire, et puis, il y a un moment où vous vous dépêtrez, tout d’un coup, ça veut dire quelque chose [3] ».

Nous avons rendez-vous ce 29 novembre à Quimper pour rencontrer des cartellisants qui témoigneront de leurs pépites, de leurs découvertes dans ce travail, et pour constituer de nouveaux cartels.

[1] Miller J.-A., « Le cartel dans le monde », La Lettre mensuelle, n^o 134 ,1994, p. 4.
[2] Lacan J., textes-fondamentaux/acte-de-fondation-21-juin-1964,
www.causefreudienne.org
[3] Lacan J., Le Séminaire, livre xvi, D’un Autre à l’autre, texte établi par J.-A. Miller, Seuil, Paris, 2006, p. 200.