Troisième soirée sur « La théorie du semblant chez Lacan », thème de l’année du bureau du pôle de Rennes

 

Le cartel préparatoire est constitué de Lucie Belair, Noémie Jan, membre de l’ECF et de l’AMP, Guilhem Mille, Charlotte Tazartzez, Jean Luc Monnier (plus-un), membre de l’ECF et de l’AMP.

« Il n’y a pas de rapport sexuel » [1] mais le parlêtre ne cesse d’essayer de le faire exister, dans la
rencontre avec l’Autre sexe. Les soirées précédentes ont mis en lumière que le semblant se soutient du
non-rapport. Notre troisième soirée sur le semblant entre les sexes nous conduira à réaborder la notion
de phallus : il est en effet le semblant qui tente, sur fond de manque, de faire rapport dans la comédie
des sexes. À partir de la logique de l’avoir ou pas, des conséquences sur l’être se déploient. En cela,
les positions féminines de l’être nous enseignent que le nom comme ex-sistence est un « semblant par
excellence » [2].
Il revient à la psychanalyse de s’intéresser au discours contemporain : les nouveaux usages de la
langue et les modes d’inscription dans la parole, les traitements modernes du corps disent quelque
chose du genre et du sexe. Nous proposons d’en tirer les conséquences concernant le semblant entre
les sexes, alors que la nouvelle clinique de la transidentité pose de nombreuses questions. Le discours
analytique se différencie des discours centrés sur l’identité, car il propose une lecture des symptômes
contemporains mettant au premier plan le désir, la rencontre ou encore le traitement de la jouissance
dans le corps.
Comment ce discours entend-t-il alors ce « entre les sexes », s’il n’y a justement pas de rapport
sexuel ?

 

[1] Lacan J., « L’étourdit » (1973), in Autres écrits, 2001, Éditions du Seuil, p. 455.
[2] Lacan J., « Préface à l’éveil du printemps » (1974), Autres Écrits, 2001, p. 563.

Informations

Maison des associations
6 cours des Alliés – Rennes
En présence et en visioconférence

Entrée libre

La visioconférence s’adresse au public du pôle de Rennes (Brest, Quimper, St-Brieuc, St-Malo, Laval). Sur inscription.