Quatrième soirée sur « La théorie du semblant chez Lacan », thème de l’année du bureau du pôle de Rennes
Le cartel préparatoire est constitué de Romain Aubé, membre de l’ECF et de l’AMP, Sébastien Disdet, Isabelle Guillermic-Goebels, Anne Tanguy et Cécile Wojnaroswki (plus-un), membre de l’ECF et de l’AMP.
Argument de la soirée
Quelle fonction le semblant prend-il de cette place renouvelée que Lacan lui octroie dans le Séminaire XVIII ? Jacques-Alain Miller en donne l’indication : c’est celle d’un bord, un bord qui « situe le noyau de jouissance » [1].
La soirée du 24 mai 2023 va s’attacher à tracer certaines coordonnées de ce bord, à en explorer ses conditions, sa fonction et sa pertinence clinique dans l’abord du sinthome. Dans la continuité des trois précédentes soirées, il s’agira de préciser comment, pour l’orientation lacanienne, semblant, vérité et jouissance s’articulent – ce qui les sépare est-il si étanche que cela ?
L’attention ainsi portée sur le « bord de semblant » à partir de ce qui s’écrit convoque la question de la lettre telle que Lacan la réinvente dans D’un discours qui ne serait pas du semblant, soit comme trace d’un réel. Si celle-ci dessine le « bord du trou dans le savoir » [2], ces bords, du semblant et de la lettre, sont-ils équivalents pour autant ?
À partir de nos travaux de cartel, nous proposons ainsi de : « Non pas gommer le semblant, mais le récupérer » [3]. Ce ne sera pas sans convoquer un certain outrenoir paradoxalement lumineux, et interroger les conséquences quant à la direction de la cure.
La soirée du 24 mai 2023 va s’attacher à tracer certaines coordonnées de ce bord, à en explorer ses conditions, sa fonction et sa pertinence clinique dans l’abord du sinthome. Dans la continuité des trois précédentes soirées, il s’agira de préciser comment, pour l’orientation lacanienne, semblant, vérité et jouissance s’articulent – ce qui les sépare est-il si étanche que cela ?
L’attention ainsi portée sur le « bord de semblant » à partir de ce qui s’écrit convoque la question de la lettre telle que Lacan la réinvente dans D’un discours qui ne serait pas du semblant, soit comme trace d’un réel. Si celle-ci dessine le « bord du trou dans le savoir » [2], ces bords, du semblant et de la lettre, sont-ils équivalents pour autant ?
À partir de nos travaux de cartel, nous proposons ainsi de : « Non pas gommer le semblant, mais le récupérer » [3]. Ce ne sera pas sans convoquer un certain outrenoir paradoxalement lumineux, et interroger les conséquences quant à la direction de la cure.
[1] Miller J.-A., « Semblants et sinthomes », La Cause freudienne, n°69, septembre 2008, p. 131.
[2] Lacan J., « Lituraterre », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 14.
[3] Miller J.-A., « Semblants et sinthomes », op. cit., p. 131.
[2] Lacan J., « Lituraterre », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 14.
[3] Miller J.-A., « Semblants et sinthomes », op. cit., p. 131.
Informations
Maison des associations
6 cours des Alliés – Rennes
En présence et en visioconférence
Entrée libre
La visioconférence s’adresse au public du pôle de Rennes (Brest, Quimper, St-Brieuc, St-Malo, Laval). Sur inscription en cliquant ici.