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Hebdo-Blog 388 – Relire Freud aujourd’hui

Hebdo Blog
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n° 388 • 24 novembre 2025

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Édito

Relire Freud aujourd’hui

Adriana Campos et Cécile Favreau de Rivals 

« La pensée de Freud est la plus perpétuellement ouverte à la révision[1] », disait Lacan à l’ouverture de son premier Séminaire. Relire Freud, c’est répondre à cette invitation : faire retour à un texte en mouvement, encore capable de nous surprendre. Les cas de Dora, de la jeune homosexuelle et d’Élisabeth von R., présentés dans ce numéro, témoignent de cette vitalité inépuisable : loin d’être des vestiges d’un âge fondateur, ils demeurent des laboratoires pour la clinique d’aujourd’hui.

Freud y avance en praticien inventif, parfois déconcerté, mais toujours orienté par le détail, par ce qui résiste. À travers ces récits, il ne décrit pas, il écoute – et c’est de cette écoute que naît la psychanalyse. Lacan, lecteur de Freud, y a reconnu non seulement la découverte de l’inconscient, mais aussi la mise en acte du transfert, cet opérateur qui fait vaciller le savoir établi pour laisser place au sujet : « Le progrès de Freud, sa découverte, est dans la façon de prendre un cas dans sa singularité.[2] »

Relire Freud aujourd’hui, c’est reprendre ce geste non pour répéter un modèle, mais pour mesurer ce que la clinique contemporaine, marquée par la standardisation et la quête de maîtrise, a perdu de cette écoute du singulier. Cette lecture demande du tact, cette délicatesse du « bon cuisinier[3] » que Lacan évoque : savoir où couper, comment détacher sans déchirer. C’est à ce prix qu’on découvre, derrière la lettre, la vibration du vivant.

Ces cas ne sont pas des monuments à contempler, mais des textes à retravailler, où le symptôme garde intacte sa force de question. Leur modernité tient à cela : ils nous rappellent que le savoir analytique se renouvelle à partir du vacillement du savoir lui-même, et que le sujet, toujours inédit, surgit de cette faille.

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  1. Lacan J., Le Séminaire, livre I, Les Écrits techniques de Freud, texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 1975, p. 7.

  2. Ibid., p. 18.

  3. Ibid., p. 8.

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   Jacques Lacan

 

« Freud l’a dit avant moi : tout dans une analyse est à recueillir – où l’on voit que l’analyste ne peut se tirer des pattes –, à recueillir comme si rien ne s’était d’ailleurs établi. »

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Lacan J., « Introduction à l’édition allemande d’un premier volume des Écrits », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 556.

L’hystérique et l’archéologue

Christelle Arfeuille

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C’est la parole de l’hystérique qui fera advenir le désir de l’analyste chez Freud.

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La dame et son chien

Mari Paz Rodríguez Dieguez

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Elle, la jeune homosexuelle de Freud, survivante de la guerre et qui a fait preuve de liberté envers et contre tout, devient à leurs yeux l’icône de la lesbienne dans le siècle.

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Dora, indémodable

Marjolaine Mollé

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Aujourd’hui, elle aurait peut-être utilisé un autre moyen qu’une lettre, mais la logique reste la même: montrer quelque chose que l’on ne parvient pas à dire.

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L’artiste : Stéphanie Nava

Stéphanie Nava, dessinatrice, vit et travaille entre Paris et Marseille.

« En allemand, luftgebaüde signifie élucubration et, littéralement, construction d’air. Insaisissables, les assemblages de bulles font partie du monde des élucubrations, pensées et digressions. Phrases révélées, mises à jour et soudainement exposées à nos yeux, elles sont les traces de mécaniques invisibles qui organisent notre rapport au monde. Présentes mais sans matérialité, elles se manifestent par le dépôt translucide de l’encre sur le papier. Dans ces dessins, le point de départ est le souvenir conté par Marcel Proust, du monde s’ouvrant à lui, enfant, au moment du coucher. La projection hors de soi des pensées prend ici forme fantasque, saturant l’espace de leur déploiement coloré. »

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