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Les psychanalystes auraient-ils des choses à dire sur le capitalisme ?

Jacques Lacan a proposé le discours du capitaliste pour saisir l’enjeu de la circulation des marchandises dans le monde et de la plus-value formalisée par Marx, reformulée en plus-de-jouir.

Avec son aversion pour la perte, le discours du capitaliste relève plus du circuit, car ici, contrairement aux quatre discours inventés par Lacan en 1969, aucune barrière n’entrave la jouissance, ni la satisfaction : c’est le règne du plus-de-jouir sans frein. Les conséquences envahissent aujourd’hui le devant de la scène : ravalement et perte du sens de la parole chez les êtres parlants, aliénation aux objets de consommation que le fantasme fondamental soutient, délitement du lien social. Si le discours du capitaliste « ne veut rien savoir des choses de l’amour », Lacan y entrevoit une sortie « qui ne sera pas un progrès si c’est seulement pour quelques-uns ».

Quelques clés de lecture dans ce numéro de La Cause du désir.

 

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